Les ventes aux enchères exceptionnelle
des antennes
de Lyon et Marseille

L’organisation de ces deux manifestations publiques répond à la nécessité de communiquer auprès du grand public sur l’action menée par les pouvoirs publics pour que « le crime ne paie pas » et revêt une symbolique particulière lorsque ces régions sont socialement et économiquement très impactées par l’implantation d’organisations criminelles.

Ces deux ventes sont également l’occasion de mettre en lumière les antennes régionales pilotes de l’Agrasc. Créées en 2021, les antennes de Lyon et Marseille ont produits des résultats spectaculaires en moins d’un an ouvrant ainsi la voie à la l’ouverture de deux antennes supplémentaires à Lille et à Rennes en mars 2022.

Rapidement devenues des interlocutrices privilégiées des services enquêteurs et des juridictions, leurs implantations et leurs initiatives ont permis de rapprocher territorialement l’agence des acteurs de terrain impliqués dans la lutte contre les réseaux mafieux et la délinquance du quotidien.

Pour illustrer l’action mutualisée des tribunaux des ressorts et des antennes régionales pilotes mais aussi le travail opéré en amont par les forces de l’ordre, les services des Douanes et de la DGFIP en matière fiscale, tous les biens mis en vente le 4 et 5 octobre 2022 proviennent de saisies et de confiscations de biens issus d’actes criminels ou délictuels.

La logique de ces ventes est triple :

• Une réponse pénale plus efficace : les saisies et les confiscations contribuent, à côté des peines « classiques » à renforcer l’efficacité de la réponse pénale en privant de leurs biens les auteurs de crimes et délits en ne leur permettant pas ainsi de profiter de leur forfait ;
• Une réduction des coûts : une mise en vente rapide des biens saisis et confisqués permet de réduire les coûts de conservation des biens et d’éviter la perte de valeur de certains biens ;
• Une indemnisation de la collectivité : le produit de la vente est destiné à alimenter le budget de l’État mais aussi des fonds de concours versés, (par exemple, à des actions de lutte contre le trafic de stupéfiants et contre les addictions) ou à permettre l’indemnisation des victimes.